Hello again my lovelies!
Je reviens aujourd’hui vous parler d’un projet qui probablement n’aboutira jamais (parce que d’ici quelques semaines je vais repasser en mode survie, #teamprof toi-même tu sais), mais que quand même zut après tout j’ai bien envie de tenter : écrire pour de vrai un roman ! (Ce blog est devenu tellement chaotique au fil des années, je poste vraiment des trucs randoms au hasard…)
Le temps
Alors pour résumer ma motivation : quand j’étais (plus) petite et qu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais invariablement « écrivaine ». J’en conviens, c’est pas très original comme rêve de petite fille, d’autant plus chez une future prof de lettres. Bon évidemment on m’a toujours répondu que c’était pas un « vrai métier » et c’est quelque chose que j’ai longtemps gardé en loisir. Jusqu’à ce que j’aie « un vrai métier » en fait et qu’il engloutisse chaque once de mon énergie.
On va pas se mentir, quand j’ai commencé à travailler pour McDo et à rédiger un mémoire en parallèle l’écriture a déjà pris un petit coup dans l’aile, mais alors depuis que je suis à l’Education Nationale… Notez que lorsque je reviens dans le coin c’est souvent pendant les périodes de vacances où j’ai le temps de respirer et de redevenir une vraie personne. Il semblerait que ne pas être perpétuellement au bord du burn-out soit bon pour mon inspiration, saperlipopette alors… Qui l’eût cru ?
Le soutien émotionnel
Autre problème : je suis d’une nature super anxieuse donc plus les années passent et moins je communique sur ce que j’écris parce que c’est trop nul et ça intéresse personne. Cet état d’esprit (majoré à une époque par la fréquentation de pro de livre) ne me met pas exactement dans un super mood et en conséquence j’arrête assez rapidement de travailler sur mes projets. Sachez qu’il existe des dizaines de récits policiers et fantastiques, de fanfictions et d’écrits divers et variés cachés dans les méandres de mon matériel informatique…
Récemment je me suis mise à réfléchir à l’époque bénie où je noircissais des pages et des pages de petits cahiers avec des fautes d’orthographe à faire pâlir l’enseignante que je suis devenue et un style disons… aléatoire. Je me suis demandée ce qui avait changé. Alors certes, j’avais un peu moins de responsabilités à gérer à l’époque, mais aussi : des gens attendaient de lire la suite. Au collège ou au lycée, j’ai toujours eu dans mes classes des gens ou des ami-e-s qui attendaient et réclamaient mes cahiers de brouillon pour découvrir les histoires que j’écrivais (une fanfiction Gundam Wing et une saga médiévale fantastique essentiellement). Même avant en fait. Un jour je suis retournée dans un village minuscule où j’ai passé une partie de mon enfance et j’ai croisé une personne que j’avais connue à l’école primaire, elle m’a demandé si j’écrivais toujours car elle gardait le souvenir de m’avoir lue à l’époque. C’est ce qui l’avait le plus marquée chez moi apparemment.
Parce que c’est notre projet ! (ahem…)
Après ce long détour pour raconter ma vie, j’en reviens à ce qui me préoccupe : écrire un roman. La tâche est ardue, mais j’ai envie de me fixer le défi d’en écrire un jusqu’au bout. L’idée n’est pas forcément que ça soit de la grande qualité ou de viser une publication, mais juste de retrouver le plaisir de plancher sur un projet et surtout le mener jusqu’à la fin !
Pour cela je vais essayer de me dégager un peu de temps (une vingt-cinquième heure dans la journée pourrait être une idée), mais je vais aussi tenter de me montrer « vocale » sur le sujet. Il me semble que documenter le processus est déjà une forme d’écriture en soi, mais aussi une manière de créer du lien et de rendre des comptes à mes proches qui sont sur le coup (car oui j’ai réuni une team de beta lecteurices pour me motiver). Parler de ce qui fonctionne, de mes échecs, de mes réflexions, cela peut être une façon comme une autre d’entretenir la motivation.
Voilà d’où on part, affaire à suivre… (ou pas !)
A bientôt !
Le tumulte du quotidien grignote trop souvent l’inspiration. Si tu es au bord du burn out et que tu te sens mieux quand tu ne travailles pas, n’est-ce pas un indicateur significatif ? Je suis heureux.se que tu retrouves de l’inspiration ! Hâte de te lire 🙂
Depuis le long confinement de 2020 il m’est de plus en plus apparent que les seuls moments où je m’épanouis d’un point de vue personnel sont les moments où je suis libérée au moins en partie du professionnel. L’épuisement est bien présent, mais j’imagine que tout le monde aurait bien envie de lever un peu le pied sur le travail a priori… Merci pour les encouragements en tout cas !